Le changement climatique est une réalité dans le monde entier, avec des conditions météorologiques imprévisibles, une augmentation de la faim et de la famine et une demande accrue de ressources naturelles en diminution, telles que les forêts. C’est pourquoi les églises, les gouvernements, les institutions, les religions, les organisations à but lucratif et non lucratif et les particuliers collaborent pour trouver des solutions. L’Église anglicane de Tanzanie, dans cette histoire, nous donne un aperçu de ce à quoi cela pourrait ressembler lorsque l’Église et le gouvernement s’unissent.

Le Diocèse Anglican du sud-ouest du Tanganyika a planté 310 000 plants d’arbres, dont 60000 plants de type Hegania Abyssinica (connu localement sous le nom de Midobole) et 250000 plants de bois d’œuvre et de bois de charpente. Cette distribution a eu lieu après une série de formations dans différentes paroisses sur l’importance de l’arboriculture et de la conservation des forêts. Les plants d’arbres ont été distribués dans 69 villages des paroisses de la région de Njombe. La région de Njombe est située dans le sud de la Tanzanie, à la frontière du Malawi. Certains des arbres plantés sont des arbres à bois pour lesquels les membres de la communauté ont signé des contrats dans lesquels ils s’engagent à verser 20 % du produit des ventes de bois pour remplacer les arbres coupés.

Nous avons interrogé le père Keneth Mtulo, du Diocèse Anglican du sud-ouest du Tanganyika, qui nous a informés que ce projet avait été rendu possible grâce à un partenariat avec les services de gestion des ressources naturelles et des terres de Njombe et les services forestiers de Tanzanie, par l’intermédiaire desquels l’Église a acquis des terres stériles dans les 20 paroisses les plus touchées par le changement climatique dans la région de Njombe. Les agences gouvernementales ont fourni une assistance technique tout au long du processus afin d’identifier les bons arbres pour les différentes zones et les différents objectifs, notamment à proximité des systèmes d’approvisionnement en eau et des forêts déjà défrichées.

« La collaboration entre l’Église et le gouvernement a été unique dans la réalisation de l’exercice de plantation d’arbres, en particulier dans les sources d’eau. Je souhaite que cette coopération se poursuive dans le cadre de la responsabilité de la protection de l’environnement dans la région de Njombe ». Le révérend Matthew Mhagama s’est exprimé lors de la réunion d’évaluation du projet où il a mis l’accent sur la collaboration entre le gouvernement et l’église pour la plantation d’arbres, en particulier près des zones de captage d’eau. Il a souhaité la continuité du partenariat et de la collaboration pour la protection et la conservation de l’environnement.