La Forêt de la Communion est une nouvelle initiative passionnante de la Communion anglicane visant à s’associer à la culture d’arbres et à la conservation, la protection et la restauration des écosystèmes dans le monde entier.
La Forêt de la Communion est une initiative mondiale comprenant des activités locales de culture d’arbres et de conservation, de protection et de restauration des écosystèmes entreprises par les paroisses, les diocèses et les provinces de l’ensemble de la Communion anglicane.
La Forêt de la Communion est un signe de l’engagement de la Communion anglicane envers la cinquième marque anglicane de la mission : S’efforcer de sauvegarder l’intégrité de la création et de soutenir et renouveler la vie de la terre.
La Forêt de la Communion a été lancée lors de la Conférence de Lambeth en août 2022 comme l’un des héritages de la conférence.
Contexte
La Forêt de la Communion (Communion Forest) a été conçue fin 2019 lorsque le Groupe de Conception de la Conférence de Lambeth a fait appel à des idées pour un héritage durable de la prochaine Conférence. Un groupe pour la défense d´environnement de la Communion Anglicane comprenant des « Eco-Évêques », le Réseau Environnemental de la Communion Anglicane (ACEN), Christian Aid, le Bureau de la Communion Anglicane aux Nations Unies (ACOUN) et l’Alliance Anglicane ont suggéré une « Forêt de Lambeth ». Cette proposition a constitué la base de l’initiative de la Forêt de la Communion (Communion Forest) que nous connaissons aujourd’hui.
La Forêt de la Communion s’appuie sur – et a été inspirée par – le vaste travail de protection de la création qui est déjà en cours dans la Communion.
Objectif
L’objectif de l’initiative de la Forêt de la Communion est d’augmenter de manière significative le nombre d’activités anglicanes de culture d’arbres et de conservation, de protection et de restauration des écosystèmes dans le monde entier et d’approfondir le souci de la création dans la vie de l’Église et de ses membres.
Pourquoi une Forêt de la Communion ?
Il nous a été fait don d’un monde d’une beauté à couper le souffle, d’une abondance stupéfiante et d’une interconnexion complexe. C’est un monde que Dieu a déclaré bon et qu’il aime.
Mais…
L’intégrité de la création est menacée et en danger d’effondrement. Les systèmes de vie de la de la terre sont mis à rude épreuve par la triple crise environnementale du changement climatique, de la dégradation de la biodiversité et de la pollution.
Nous sommes témoins, dans bien des endroits du monde, de la dégradation des forêts et d’autres habitats naturels, et de la menace que cela représente pour la faune et la flore qui en dépendent, ainsi que pour l’humanité elle-même. Nous sommes confrontés à une crise climatique et écologique,
La crise environnementale est une menace bien réelle pour l’existence même de millions de personnes et de diverses espèces de la faune et de la flore dans le monde. Les catastrophes à évolution lente, telles que la sécheresse etlamontée des eaux, ainsi que les catastrophes à évolution rapide, telles que les crues soudaines et les incendies de forêt, détruisent des habitats et des foyers, anéantissent les moyens de subsistance, provoquent des pénuries alimentaires et des déplacements de populations, perturbent le bien-être des communautés et brisent les familles. Les conséquences de la crise environnementale sont très pesantes, tant sur le plan économique que sur le plan psychologique.
« L’humanité est en train de mener une guerre contre la nature. C’est insensé et suicidaire. Le prix à payer pour notre insouciance est déjà perceptible à travers la souffrance de l’humanité, les pertes économiques colossales et le rythme effréné de la dégradation de la vie sur Terre. »1
Secrétaire général des Nations unies, António Guterres.
Face au changement climatique, à la dégradation de la biodiversité, aux souffrances de l’humanité et aux inégalités qui sévissent dans le monde, nous devons agir de toute urgence et avec beaucoup de détermination.
La Forêt de Communion est une réponse pratique, spirituelle et symbolique à la crise environnementale et un acte d’espérance chrétienne pour le bien-être de l’humanité et de toute la création de Dieu.
Les arbres, les forêts, les prairies et autres écosystèmes contribuent à :
- stabiliser le climat
- protéger des inondations
- séquestrer le carbone (le retirer de l’atmosphère)
- soutenir la biodiversité
- générer de la nourriture et des moyens de subsistance pour les communautés du monde entier
Comment fonctionne la Forêt de la Communion ?
La Forêt de la Communion est une activité d’espoir mondial qui implique un large éventail d’activités de protection de la création. Ensemble, ces projets formeront une « forêt » virtuelle et mondiale. Au fil du temps, ils seront rendus visibles par le partage d’initiatives sur ce site web.
Les activités de la Forêt de Communion sont déterminées localement (par les provinces, les diocèses et les paroisses) de manière qu’elles soient géographiquement, culturellement et écologiquement appropriées. La « forêt » sera donc très différente dans les différentes parties de la Communion. Les expressions locales peuvent concerner les arbres, mais aussi les prairies, les zones humides ou les habitats côtiers.
Les églises peuvent choisir d’entreprendre un projet qui implique :
- Conservation – aider à prendre soin et à préserver un écosystème local.
- Protection – plaider et prendre des mesures pour arrêter la déforestation ou empêcher la destruction d’autres habitats.
- Restauration – restaurer un terrain vague ou un autre environnement dégradé.
- Développement – lancement d’une initiative forestière sur le terrain de l’église ou dans (et avec) la communauté au sens large. La protection et la restauration doivent être envisagées avant l’établissement de quelque chose de nouveau. Lorsque quelque chose de nouveau est mis en place, l’accent doit être mis sur la croissance, et pas seulement sur la plantation. Il s’agit de faire pousser le bon type d’arbre au bon endroit et dans le bon but.
- Multiplier – aider les autres à s’impliquer. Les églises locales ou les diocèses peuvent être des « multiplicateurs » en créant une pépinière d’arbres ou de plantes pour permettre une participation plus large au reboisement.
Les possibilités sont infinies ! Voir la section Démarrer pour plus d’informations et de conseils sur la mise en place d’une nouvelle initiative.
Pourquoi la spiritualité ?
L’objectif est de tisser cette initiative dans la vie spirituelle et liturgique des églises, afin d’approfondir le souci de la création au sein de l’Église et de ses membres.
Pourquoi ? L’urgence environnementale n’est pas seulement une crise physique, c’est aussi une crise spirituelle.
L’humanité a besoin d’une transformation spirituelle et culturelle. Nous devons voir le monde différemment : nous repentir et rejeter une vision extractive du monde, qui considère la terre et toute la nature comme quelque chose à exploiter, et adopter à la place une vision relationnelle du monde, épousée en particulier par les peuples indigènes, qui voient l’interdépendance profonde de toute la création.
Ce travail doit également se faire au sein de l’Église. L’Église a souvent entretenu une relation ambiguë avec la nature.
Comment ? Par exemple :
- Encourager la plantation d’arbres pour célébrer des occasions spéciales telles que les confirmations, les mariages, les baptêmes, les anniversaires, etc.
- Services extérieurs de l’exploitation
- Séminaires et développement du leadership
- Sermons : Prêcher pour le monde de Dieu
- Prières
- Matériel de célébration plus large
- Célébrer la Temps pour la Création
- Études bibliques
- Matériel de formation de disciples
Voyez la section Ressources pour des exemples de prières et de liturgies.